QUEL EST LE POINT COMMUN ENTRE TERMINATOR, LES ENFANTS DU PARADIS ET BAMBI ?

Marion Renaudin – 24 février 2020

 

Plongeons-nous dans l’univers complètement barré de Poster Fever pour avoir la réponse. Quatre épisodes de quelques minutes, pétris d’inventivité et portés par un montage ultra dynamique, donnent vie à des dizaines d’affiches de films, tous genres, tous pays et toutes époques confondus. Séries B, classiques du cinéma français, films cultes américains, dessins animés, les affiches s’animent, les personnages dialoguent entre eux et suivent une ligne narrative qui va loin, très loin dans l’absurde.

Écrite et réalisée en 2015 par le duo Barney Cohen et Guillaume Gaudart, derrière le nom Jaja Poupou, cette websérie est un condensé de génie créatif, d’humour décalé et d’amour du 7ème art. Et c’est précisément pour ces raisons qu’il est important pour nous d’y mettre un coup de projecteur aujourd’hui, même 4 ans après sa mise en ligne. Poster Fever est une belle démonstration que le patrimoine du cinéma est d’une richesse inestimable et intemporelle, pour peu que l’on casse ses préjugés. Il est possible de faire dialoguer les époques, les genres, et oublier la fausse distinction entre les films d’hier et ceux d’aujourd’hui. On est bien loin des boîtes d’archives poussiéreuses, non ?

Si la websérie de Jaja Poupou repose sur un large éventail d’affiches de cinéma, elle trouve aussi son inspiration dans les papiers découpés de Terry Gilliam, le Monty Python célèbre pour ses séquences animées en cut-out. Pour celles et ceux qui ne connaissent pas ces pépites d’humour absurde, foncez les découvrir, vous ne regarderez plus South Park de la même façon.

Mais d’abord, régalez-vous avec Poster Fever, vous y reviendrez sûrement :

Pour (re)découvrir les animations de Terry Gilliam :

Marion Renaudin

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